Portrait – Développement interne et externe
Peux-tu te présenter en quelques mots ?
Je m’appelle Eulalie Fabert, j’ai 23 ans et je suis en M2 ESSIS (Économie Sociale et Solidaire et Innovation Sociale) à Sciences Po Bordeaux et en alternance chez Citiz depuis septembre 2025.
Entre les cours et l’entreprise j’aime beaucoup faire du sport (course à pied, vélo et badminton), aller au théâtre, lire et me promener dans Bordeaux que je prends plaisir à découvrir !
Quel a été ton parcours avant de rejoindre l’équipe Citiz ?
J’ai fait une double licence franco-allemande de sciences politiques entre Paris et Lunebourg, une petite ville à côté de Hambourg avant de faire une année de césure. Année durant laquelle j’ai effectué un service civique dans un café associatif à Paris et qui a été une aventure exceptionnelle pour moi et m’a entre autres permis de découvrir l’économie sociale et solidaire (ESS).
J’ai ensuite rejoint le master ESSIS de Sciences Po Bordeaux pour terminer mes études. C’est un master qui se déroule en 2 ans et la deuxième année se fait en alternance, ce qui le rend très professionnalisant et représente un réel atout à mes yeux.
En plus d’être alternante chez Citiz, je fais aussi partie de la SCIC étudiante ACC’ESS, qui fait partie de notre cursus de professionnalisation à Sciences Po Bordeaux. C’est une coopérative de conseils pour les professionnels de l’ESS. Ces deux expériences professionnelles en simultanée sont très complémentaires à mes yeux et m’apprennent beaucoup.
Comment es-tu arrivée chez Citiz ?
J’ai postulé à une offre d’alternance. Avant ça j’avais entendu parler de Citiz dans le cadre de mes cours et aussi par Yousra, une alumni du Master qui a elle aussi fait son alternance chez Citiz.
En quoi consiste exactement ton travail ?
Je suis chargée de développement interne et externe.
Pour la partie interne je m’occupe notamment du sociétariat et de son animation. Les sociétaires sont des personnes qui détiennent des parts sociales au sein de Citiz. Cela leur permet de devenir copropriétaire de la SCIC et de s’investir davantage dans les décisions et la vie de la SCIC. C’est une manière forte de soutenir le service Citiz et de défendre ses valeurs.
Pour la partie externe, je m’occupe de démarcher des promoteurs immobiliers ou des collectivités territoriales pour les sensibiliser à l’autopartage et les encourager à sauter le pas tout en bénéficiant d’un accompagnement complet et personnalisé, de la réflexion à l’ouverture d’une première station d’autopartage sur le territoire !
À quoi ressemble une journée type pour toi ?
Il n’y a pas vraiment de journée type mais je regarde et répond beaucoup aux mails. De temps en temps je donne un coup de main aux collègues sur différents sujets (accueil, réponse au téléphone, questionnements divers, et même pour l’exploitation), je participe à des réunions, fais du travail de fond (suivi de dossiers, rédaction). C’est beaucoup de travail derrière l’ordinateur pour organiser et rédiger, c’est ensuite très agréable d’échanger et d’avoir des retours humains et concrets sur le travail fait.
Y a-t-il un aspect de ton travail que les usagers ne voient pas, mais qui est pourtant essentiel ?
L’organisation des rencontres et du suivi en amont et après des évènements, la partie animation des communautés et satisfaction des usagers et sociétaires demandent beaucoup de travail régulier. Également la stratégie de développement du réseau dans son ensemble doit être bien pensée. Il faut réfléchir à la pertinence et la cohérence du positionnement des stations ainsi que des territoires qui peuvent accueillir l’autopartage et comment l’adapter selon les besoins. Il faut aussi savoir s’adapter aux interlocuteurs en face et être pertinents dans nos offres de service. Même s’il n’y a pas de recherche de profit dans l’ESS pour continuer de se développer, on ne peut pas produire à perte, il y a donc un juste milieu primordial à trouver. Ce juste milieu et le côté humain sont justement les grandes forces de ce travail.
Qu’est-ce que tu apprécies le plus dans ton travail ?
La relation entre collègues et le soutien que l’on s’apporte entre nous mais aussi le fait de participer et d’être actrice d’un projet qui a du sens. L’autopartage ne peut pas être réalisé et pensé uniquement en individuel, il faut du collectif pour que cela fonctionne réellement et une participation commune et partagée. Avoir des retours et la satisfaction des usagers, savoir qu’on rend un réel service à des personnes et que l’utilisation d’un service comme Citiz a du sens pour elleux et est important.
Et si tu devais résumer Citiz en un mot ?
Le partage. Le partage de bons moments emmène à la convivialité qui règne au sein de l’équipe et qu’on transmet aussi auprès des clients ce qui crée un lien humain concret et une affinité différente et plus forte. Le partage nous oblige à coopérer puisque dans une coopérative on ne peut pas travailler seul dans son coin, le collectif est nécessaire pour avancer et progresser. Et enfin le partage parce que nous sommes un service d’autopartage et que cette notion se perd petit à petit, or partager permet aussi de créer du lien, de se réunir et de faire front ensemble.
Citiz est une réelle expérience humaine.